Animation 2D: mes courts métrages (EMCA2006-2008)

ARCHIVES:filmographie 2006-2008

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BANDE DEMO de fin d'études

Certains extraits proviennent des films postés plus bas

Remarque: l'adresse mail en fin de bande démo n'est plus actuelle,

ma nouvelle adresse est: emcademy@hotmail.fr

Bon visionnage!

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POSSESSION
style: expérimental

Technique mixte: prises de vue réeles, animation traditionnelle (sur papier);

"Quand la possession vous possède.."
Bande sonore à venir..


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VIDE VERTICAL

style: expérimental
Technique mixte: animation volume sous caméra

(modelage d'un visage en terre et jeux d'éclairages) et animation after effect.

Sur un poème de Jules Supervielle:

"dans la forêt sans heure
on abat un grand arbre
un vide vertical tremble
en forme de fût ..

cherchez cherchez oiseau
la place de vos nids
dans ce haut souvenir
tant qu'il murmure encore"

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LE BISTOURI COMME MOYEN D'INTEGRATION

Style: animation sous Flash Mx (dessin à la tablette graphique)
Illustration animée d'un article de journal (cynique, à prendre au 3ème degrès).

Pour information le rire n'est pas de moi, il était dans la base de donnée sonore de l'école (it was so funny!)

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PRONTALGINE 1203

Style: expérimental

Prontalgine: médicament anti douleur..

Film abstrait et expérimental par l'intermédiaire duquel j'ai tenté de saisir "l'instant T" , la limite où le corps douloureux s'anesthésie, grâce à la chimie du médicament, sorte de soulagement flottant lors duquel le temps se suspend..où la douleur est encore présente mais comme gommée progressivement et le corps imbibé des toxines salvatrices du poison médicamenteux.

Ce fim a été passionnant à réaliser car je m'étais lancé comme défi que je n'aurais le droit qu'à une seule image pour le composer. Animation: after effect et vegas.

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SONGES D'UNE NUIT D'ETE

Style: animation au fusin sous caméra

Pour réaliser ce court métrage, j'ai laissé parler mon imagination... L'ensemble du film n'a été réalisé qu'avec une feuille format raisin, du fusin et une gomme. L'exercice consiste à avoir de la suite dans ses idées pour anticiper à l'avance un mouvement ou une scène que l'on veut produire en animation et de réaliser les images en direct, sans possibilité de revenir en arrière puisqu'on efface l'image précédente pour créer la suivante..On use de la gomme pour oter du fusin et faire aparaitre le papier. La feuille est surmontée d'une caméra placée sur un banc-titre dont on se sert pour capturer des photos à intervals réguliers (25images pour 1seconde) C'est de loin mon exercice préféré, celui où l'improvisation est totale et le défi non négligeable.

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CELLULES (test d'animation au crayon sous caméra)

style: expérimental

VIDEO SUIVIE DE NOTES

NOTES: dans les coulisses du studio..

Banc titre sous caméra, je scotche une feuille a4 d'imprimante qui ne paie pas de mine. Je veux réaliser une animation , juste avec cette feuille et mon crayon. Rien n'est laissé au hasard, et je dois me creuser la tête. Expérimenter, oui pour sûr! Mais quel sujet? et quel sens y mettre?

++

Ma caméra est un matériel provisoire, hautement sophistiqué et à manipuler avec précaution. Mon pere me la prête pour l'occasion, il s'agit d'une caméra utilisée dans les labo pour faire des captures d'images microscopiques. C'est décidé, j'animerai une cellule qui se développe...

++

Pascience , précision, faire quelques milimètres de traits , je me sens l'âme d'un chirurgien et je prends ma mission très au sérieux. La vie de ma cellule en devenir en dépend! Dans l'optique d'une opération à corps ouvert, on a pas le droit à l'erreur.. Quelques traits, capturer l'image, quelques traits et ainsi de suite.Je dois rester concentrée pour visualiser comment cela va se developper pour rendre l'effet de propagation souhaité. Je suis lancée à l'inconnu. Je ne sais pas vraiment ce que cela va donner. Et cela me plait à ravir!

++

Au bout d'un après-midi, ma "chirurgie cellulaire" prend fin: la page est remplie. "Aah...çà y est...c'est fini?" Un peu dépitée je relève le nez: par la fenêtre le jour est tombé. J'ai les mains qui tremblent un peu et toute la tension de la concentration qui me parcourt d'ondes électiques désagréables.. Comme toujours après ce genre de travail, je suis sous tension, et quelque peu à fleur de peau... J'ai conscience que ces heures de travail ne correspondent qu'à quelques secondes de vidéo. J'ai mal aux yeux, j'évite de me regarder dans la glace, j'ai peur d'y voir un monstre aux globes occulaires atrophiés. J'ai trop d'imagination, surtout la nuit. Et çà me joue des tours. Quelle heure est-il?Je ne sais pas . Mais malgré tout je veux faire le montage, car je suis impatiente de voir le résultat de mon travail, un peu comme ma récompence d'être restée enfermée par ce beau soleil.

++

L'ordi plante.La nuit s'étire. J'arrive à rien. Je suis une loque. Ok ...l'Homme ne fait pas le poids quand la machine s'entête... Parce que la machine ne s'énerve pas et que l'Humain, si. Je crois que le montage sera pour demain. Cet ordinateur me sort des yeux : mes pupilles se répandent sur le clavier. Les bug informatiques çà vous fatigue une personne... Je m'incline face à la technologie et pars me coucher.